Contrairement à d’autres pays comme la Suède, le Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, etc. En France il n’existe pas de termes réglementaires imposant aux créanciers de respecter certains ratios dans leurs stratégies d’octroi de crédits immobiliers. Un relâchement des normes d’octroi a été observé mondialement dans les années 2000 et ce jusqu’à la crise de 2007 dans une condition de croissance de la production de crédits et de hausse des prix de l’immobilier. Pourtant ce relâchement n’a pas été achevé à une explosion du taux de défaut à la suite du déclenchement de la crise bancaire. Formellement, il a crû sur les profils à risque fort et moyen, mais sans mettre en péril l’équilibre du système bancaire, comme cela a été le cas dans d’autres pays développés.
Les taux fixes de crédit immobilier sont à nouveau au plus décroissant et devraient encore diminuer au cours du printemps. Faites votre rachat credit immobilier, c’est le moment opportun !
Quelles sont les défiances prises par les banques ?
En gérant en composition deux ratios : le taux d’apport individuel, qui rapporte le montant d’un prêt immobilier à la somme du bien financé ; et le taux d’effort, qui ramène les charges de remboursement au revenu disponible des ménages emprunteurs.
Les chiffres compilés démontrent à partir de l’étude de 850.000 dossiers de prêts affectés à l’acquisition de la résidence principale répartis dans les années 2000, surtout que le taux d’effort supporté par les établissements de crédit est plus faible pour les prêts dont le ratio LTV abouti ou surpasse les 100% que pour ceux dont le LTV est compris entre 95% et 100%.
En résumé, les banques ont eu tendance à ne financer les emprunteurs, dont le prêt prenait ou surpassait la valeur du bien acquis, que lorsque la charge de règlement était faible par rapport à leur revenu disponible. De même, le ratio LTV moyen des opérations où le taux d’effort surpasse les 37% est inférieur à celui des opérations où le taux d’effort est compris entre 32 et 37%.